Entre l’avenue du Roule et la Rue Perronet. Ex-rue Hervieu, ex rue Gally. Ce nom fut attribué par décision du conseil municipal, le 30 décembre 1936, lors de l'achèvement du percement de cette rue et de son lotissement pour rendre hommage à l'un de ses concitoyens. Cette rue est bordée de sorbiers
ÉmilienVictor, fils d'Edmé Cordonnier ingénieur-draineur et d'Anne Aminthe Roulet, est né à Surgy, dans la Nièvre, le 23 mars 1850. Il s'engagea, le 26 octobre 1877 et put être admis à l'École spéciale militaire. Le 29 septembre 1887, il était lieutenant au 48e régiment d'infanterie de ligne. Le 18 mars 1889, il épousa Caroline Amélie Marie Palmié. Capitaine au 24e, le 29 novembre 1891, il participa à de nombreuses campagnes en Algérie et au Sahara, de 1899 à 1900. Le 30 juin 1910, il est colonel du 119e régiment d'infanterie. Le 29 novembre 1913, il devient général de brigade à l'état-major général de l'armée. Puis c'est le début de la Première Guerre mondiale à laquelle il prend part et se distingue selon la citation qui sera faite : Commandant la 87e brigade d'infanterie, a lancé au combat de Nangiermes, le 10 août 1914, avec beaucoup d'à-propos une contre-attaque à la suite de laquelle l'ennemi a abandonné sur le terrain quatre mitrailleuses. » Général de division, le 20 avril 1915, il est nommé, le 11 août 1916, commandant de l'armée française d'Orient, afin de rétablir une situation désespérée des forces serbes sur la Struma. Unifiant les forces russes et serbes, il va permettre la victoire de la Malareka, le 20 octobre 1916. Mais en butte à des querelles à l'état-major, il laisse le commandement de l'armée d'Orient au général Leblois et quitte la Macédoine, fin octobre 1916. Grand officier de la Légion d'honneur, le 25 décembre 1929 et ayant pris sa retraite à Neuilly, il s'éteint, le 17 novembre 1936, à son domicile, au 82, rue Charles Laffitte.